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Thameur Saad: 'L'initiative du PDL n’est pas un front d’opposition'

Thamer Saad, membre du bureau politique du Parti destourien libre (PDL), a affirmé dans Midi Show de ce mercredi 28 mai 2025, que «l’initiative politique unificatrice des défenseurs de l’État civil», lancée samedi dernier par le parti, était une idée de sa présidente Abir Moussi. Le parti s’est ensuite chargé de l’encadrer et d’en définir les grandes lignes.

Il a ajouté que des partis politiques, des organisations et un certain nombre de personnalités nationales reconnues participaient à cette initiative. Il a qualifié les réactions, après la première réunion, tenue le week-end dernier, de «très positives», affirmant que le parti a reçu des appels de plusieurs formations politiques, organisations et figures nationales, exprimant leur volonté de rejoindre l’initiative.

Thamer Saad a révélé que «le comité élargi de rédaction», composé de neuf membres, est en train de préparer la Charte de l’initiative, laquelle sera rendue publique, dans environ dix jours. Parapher ce document constituera un engagement des signataires à respecter les textes contenus dans la charte, selon ses propos.

«L’initiative, qui vise à préparer les prochaines élections législatives et présidentielle, ainsi que les principes fondamentaux qui seront définis pour l’encadrer, n’est pas un rassemblement de l’opposition comme certains le pensent, mais une tentative de revitaliser la scène politique actuelle», a-t-il encore dit.

Abir Moussi détenue sans motif légal

Dans un autre contexte, Thamer Saad a affirmé que la présidente du parti, Abir Moussi, est «emprisonnée sans motif légal» dans l’affaire intentée contre elle par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), alors que la peine prononcée contre elle est arrivée à son terme. "Elle aurait dû être libérée, le mardi 27 mai", a-t-il indiqué.

Il a précisé que le collectif de défense n’a reçu aucune explication juridique sur la situation de Abir Moussi et que les mandats de dépôt liés aux autres affaires la concernant sont, également, arrivés à expiration.

«Moussi a adressé deux notifications à son collectif de défense, selon lesquelles l’administration pénitentiaire l’a informée qu’elle était bien au courant de la fin de sa peine, mais qu’elle n’avait reçu aucun ordre de relaxation», a conclu l'intervenante.